Tuesday, February 27, 2007

Delicious and flavorous communication


Engrish on the bottom (where it belongs...)


Lundi après-midi, je déambule vers Ginkaku-Ji et l'allée des philosophes, je n'ai pas encore vu Ryoan-Ji, j'attends de me trouver un vélo se sera moins cher à la longue. Il y a une affiche pour une expo qui semble jolie au coin du chemin et je décide d'aller voir. À l'intérieur d'un minuscule appartement, quelques jeunes sont assis à siroter du thé autour d'une table basse. De très jolies peintures et des beaux dessins sont affichés.


Les oeuvres sexy d'Ito Chieko

Je m'asseois avec eux et je prends un thé en tentant tant bien que mal de discuter. Ils sont encore plus gênés que moi mais bien amicaux. L'un d'eux Fujii, m'invite à son concert rock le lendemain. Il me dessine le chemin.


L'artiste devant ses peintures

Quand je dis que ses oeuvres me rappellent Gustav Klimt, Chieko semble toute affectée et ses amis se marrent. Trop cute...ah si mon japonais était mieux... Je les salue bien et je continue mon chemin. Il fait gros soleil, je mange des clémentines, heureux de cette découverte.

Et là une autre immense expérience esthéthique se découvre, mon premier jardin Zen, à Ginkaku-ji;


Le jardin sec de Ginkaku-ji

Au alentours du complexe, il y a beaucoup de touristes japonais et autres, il fait beau pour la première fois depuis des jours. Le jardin sec est stupéfiant de perfection. En plus j'imagine qu'il est à refaire souvent, bien qu'il doit y avoir un truc (de l'epoxy? des ouvriers philipinos payés au noir ?).
Pont de pierre

On ressent l'intervention humaine partout. Et on voit des jardiniers s'affairer avec des pincettes, c'est drôle. L'esthétisme est total par contre. Authentique. Les bambous, les érables, des Koi ("carpes asiatiques" communément appelées poissons rouges), des édifices ouverts aux éléments, des flancs de collines rocailleux entiers couverts de mousse. Ça sent bon la végétation, l'humide. C'est comme être dans une serre, mais à l'air libre. Fidèles à leur habitudes, les japonais prennent beaucoup de photos, sur leurs cellulaires surpuissants surtout maintenant.


Votre humble voyageur devant le temple lunaire

Je m'asseois dessiner sur un coin de balcon. Tout est si parfait, si manucuré, que c'est très difficile. Mais j'en fait un pas trop pire finalement. J'écoute un monsieur qui expose l'histoire à sa famille et quand il mentionne la lune ("tsuki") je tente de comprendre le rapport. Apparemment, la forme conique plus haut et le jardin sec sont conçus pour être contemplé lors de la pleine lune. Arouuuugh ! Ginkaku-Ji est nommé à cause de cette lune que j'aime. Elle est d'ailleurs différente ici, son angle de lumière évolue autrement, plus par le bas que sur le côté comme chez-nous.
À 16h30 précisément, on nous fout dehors à gros coups de tambour. Énigmatique. Comme d'habitude.

Ce jardin et le complexe est facilement l'une des plus belles chose que j'aie eue le plaisir d'admirer, et j'en ai vu des beaux jardins, à Londres, Versailles et Vienne. Fushimi était plus impressionant et mystique pour moi, étant plus Shinto que Bukyo (bouddhiste), mais Ginkaku-Ji est plus beau. J'ai hâte de voir Ryoan-Ji, le Jardin sec qui m'avait tant fait rêver dans mes cours de design.

Le lendemain, une autre belle journée, mais je choisis de faire des courses et mon lavage. Jachète un futon et une couverture de plus, et enfin, un vélo! Une aubaine à 80$, un "mama bike" (comme ils appèllent les vélos de ville) tout équipé avec panier, stand, cadenas, petite lumière et chose rare, avec des vitesses. Trois. C'est plaisant de se promener dans une ville adaptée pour le cyclisme, et je n'ai pas eu d'accident! Il faut garder l'oeil bien ouvert, mais les automobilistes laissent toujours la priorité aux vélos, tout le contraire de Montréal ou il faut se battre pour le moindre pouce d'espace. That's the life! Peut-être deviendrai-je un cycliste moins aggressif. Hey! Les miracles arrivent...

Ce même vélo me sera d'une bonne utilité pour me rendre au concert rock, mon invitation de la veille. Après le show, je m'en returne avec le coloc Robbie et Fujii qui m'avait invité. On est un peu bourrés et on fait les cons avec nos sonnettes. comme une petite gang d'ados à vélo...

Je vous laisse sur une image de ce concert. Dewa mata, à plusses comme on dis ici.


Uguisu Boys, talentueux "power-trio" pop-punk

Ah oui j'oubliais, je voulais montrer quelque chose de très "Heroic-Fantasy" que je me suis procuré; des amulettes;


Amulettes

La bleue, bouddhiste, est pour la chance en voyage, et l'orange, Shinto qui me rappellait la couleur des nombreuses Torii (portes) pour la santé. Ce sont de petites pochettes contenant des feuilles de prières et incantations secrètes. Le pouvoir mystique de l'écrit. Sont belles hein?


Engrish section

On monday I went out to visit Ginkaku-Ji, a Zen garden complex, and searching for it, I stumbled upon a sexy art exhibit and went in. There I met Ito Chieko, the artist on the picture, and Fujii, a musician who invited me to a concert. It was a nice encounter.

Later I went to Ginkaku-ji, pictured above extensively. It is of supreme beauty, supremely manucured. Apparently it stands for the full moon and is best meant to be enjoyed during. I'll try to go back then, arrrouuuugh! Drew some more stuff, but it was so intricate over there that it was real hard.

Next day I bought another futon, a blanket and ... drum roll... a bike ! How cool to bike in a city well adapted for it, every major artery has a path and the drivers are incredibly civil, all the opposite of Montreal, where you have to fight for every inch you need. Maybe it'll make me bike less aggressively, hey miracles happen sometimes...

Later went to a punk rock show, it was fun, even though the bands were average at best, except for the closer which were a pretty good little power trio. And they gave me their CD for free! Nice guys...

On a side note for all my fantasy fanatics, check out the amulets I bought! The blue is buddhist and is for luck in travel, the orange is Shinto (bought at Fushimi) color reminds me of the gates, and is for health. The little decorated sealed pouches contain a sheet of secret incantations and blessings, the mystical power of the written word is powerful... Pretty, non? Write you soon.

Sunday, February 25, 2007

Fushimi Inari

once again, there is an english summary for you blokes at the bottom of the page

Dimanche, encore très malade, dans l'après-midi je cherche l'allée des philosophes, mais je me perd, et retourne vers l'appart à Yoshida. Et là quelque chose d'étrange (encore) et rempli de ce synchronisme nippon se découvre.


This character means yu, or "hot water"


Eh oui ! Je trouve mon premier bain public au japon, que je reconnais par le caractère "Yu" que ma sensei japonaise m'avait indiqué signifier "eau chaude". Tout ceux qui sont familiers avec l'excellent film d'animation "spirited away" de Miyazaki se souviendront peut-être que ce symbole se trouvait devant l'immense salle de bain ou les "Kami" (esprits) vont purger leurs souffrances.

Bon signe. Mais je me souviens aussi avoir lu que depuis que certains marins russes on foutu le bordel dans les bains publics, les japonais étaient réticents à laisser des gaijin entrer. Nous verront. Au comptoir, une vielle dame m'accueille mais je ne comprends presque rien bien entendu. Ce que je comprends par contre c'est "390 yen". Parfait, si elle me demande de l'argent c'est qu'elle me laisse entrer, alors je loue une serviette, achète un petit savon et je rentre.

Wow! Bain tourbillon, sauna, bain glacé, la totale, et il fait chaud!!! Bâtard... Je regarde les japonais nus autour de moi et je tente de faire pareil qu'eux. C'est typique de ce qu'on imagine du bain nippon. On s'accroupit sur le petit banc, on se savonne et se rinçons avant de se baigner.

Quel plaisir et quel art de vivre que de prendre des bains bouillants et ensuite de se verser des sauts d'eau fraiches sur la tête! Le sauna indique la tempèrature improbable de 100 degrés celsius (oui oui vous avez bien lu...), et ensuite on plonge dans l'eau glacée. Je suis resté une heure et demie dans ces bains plaisants. Il y a un muret qui sépare les bains masculins et féminins et j'entends les femmes placoter de vive voix l'autre bord. Les hommes eux ne parlent pas. À part un qui me dis quoi faire et m'informe que je peux rester aussi longtemps que je souhaite. Et je le souhaite. Par contre, petit bémol, je suis pris d'une pression énorme quand mon sang me monte à la tête et quand je quitte, la vielle dame à été remplacée par un monsieur qui m'envoie ses gestes brusques et son air bête. Whatever. C'était quand même bien et je compte répéter cette expérience plus en forme.

Le sanctuaire Inari à Fushimi

Toujours mal dormi, à me geler par terre sur ma feuille mobile. Mais ce matin, je suis modérément en forme et je veux prendre un beat "normal" alors je décide de prendre le train pour Fushimi au sud et de visiter un des plus grands sanctuaire Shinto du Japon.


L'entrée du sanctuaire avec les gardiens Kitsune
Sanctuary entrance with guardian Kitsune

En arrivant, je plante mon cul sur le coin de cette entrée et je dessine le kitsune de gauche. C'est incroyablement relaxant. Tout l'avant-midi, je dessine deux images, et les japonais, surtout les vieux et les enfants, viennent me voir, intrigués, et me lancent des commentaires franchement encourageants. Je me sens plus artiste qu'hier, c'est fou ça! Et une cérémonie Shinto à lieu, je dessine sur fond de chants liturgiques de cloches et tambours. Le pied total.

L'après-midi, il fait trop froid pour dessiner et de toute façon je veux visiter alors j'entreprends l'ascension du santuaire en montagne.

Suite de Torii, portes symboliques

Derrière le temple, se dresse une succession qui semble infinie de "Torii", portes symboliques, je ne suis pas trop sur mais je crois que ces portes signifient les transformations et aléas de la vie (et de la mort aussi puisque il y a de nombreuses alcoves et sépulture sur le chemin). Si chacune de ces portes vous transforme imaginez plusieurs milliers (sans blague). Je médite et arpente la montagne.



Souvent, j'ai à choisir une direction, sans trop savoir, alors je prends la gauche. Et ça ne finit plus de monter la montagne. Je ne suis pas essuflé du tout, ma forme de cycliste me sert et je ne suis plus enrhumé j'imagine. C'est très initiatique, méditatif.
Le sommet du mont
En soirée je reviens à l'appart et je vais avec robbie un des colocs, à une soirée chez des expatriés irlandais, quel accent à couper au couteau. Deux petites kirin et beaucoup de bonnes conversations plus tard nous returnons à Yoshida et enfin je dors bien. Vive la bière!
Ce matin j'ai repris du poil de la bête, et plus tard je vais visiter le jardin de pierres zen à Ryoan-Ji. À suivre...



English summary

On sunday, still out of it, I decide to hit a bathouse. That place is too cool! Saunas, boiling baths, the women chatting on the other side of the open wall, quite relaxing. I tought I might not get in because of stuff I heard the Russian sailors did, but no, it's all cool they take my money and I can get in no problem. However the hosts change shifts and the old man at the counter when I leave gives me such a nasty look it's unbelievable. Ah, Japan...



The next day I go to Inari shrine in Fushimi, south of Kyoto, I draw some, which is quite interesting, especially when the japanese come to see me, intrigued, and they give me their "Jiozzu" (talented) and their "Sugoi" (cool). In the afternon, I visit the mountainside of the shrine, which is this incredible succession of thousands of Torii, symbolic gates, forming a path up the mountain. Very meditative.


Later on, I go with the rommate to an expat party, where I meet this french guy who knows all the tricks (he's been here 15 years, the first 7 on 3-month tourist visas!) and a lot of Irish. They're cool with their weird musical accent. After a couple of Kirin, I'm ready to hit the sack, and for once manage to sleep fairly well (at least chemically unassisted). Viva Biru!
Feeling a lot better today, it's sunny and warm, and I'm gonna hit one of my dreamspots, the dry Zen stone garden of Ryoan-Ji. To be continued...




Friday, February 23, 2007

Jour 3-4-5-6 Kyoto

english summary for all you blokes bellow


Le shinkansen
270 Km/h vers kyoto en 2 heures
Ce train est trop débile, c'est comme aller à warp 6 !
Mon sang faisait de drôle de tours, comme tout le monde dans cette balle sur rail. Qui d'entres-vous peut se vanter d'avoir voyagé à près de 300 Km par voie terrestre ? man, le futur.
Mon arrivée à Kyoto se fut sans heurt majeur, en fait mon voyage se passe très bien, on dirait même qu'il se passe trop bien pour mon petit cerveau. Bon. À Kyoto je me suis reposé, mais mon anxiété ne faisait que monter. Après une bonne conversation ce matin avec un des colocs, je me suis rendu compte que ce n'est nul autre que cet immense choc culturel. La planète globale est encore loin mes amis. Je comprends mieux ces immigrants que j'admire encore davantage maintenant.


Quelle vue de mon balcon n'est-ce pas ? Au loin, une des montagnes porte une inscription en Kanji qui signifie "immense" ou "puissance". Kyoto est belle et entourée de montagnes.
Ici c'est la vue juste à gauche de ma porte d'entrée, il s'agit de l'une des entrées du Sanctuaire Yoshida, que j'ai un peu arpenté hier. Il fait encore vraiment froid ici, c'est surtout que les maisons ne sont pas du tout isolées et que mon épuisement me rends plus vulnérable au froid.
Je ressents encore beaucoup d'anxiété, mais je réalise qu'elle est maintenant due à cet incroyable choc culturel, et après un petit coup de fil à mon gentil papa, je me sens un peu mieux.
Je vais aller faire le touriste après-midi et dessiner beaucoup. Il est à peu près temps.
Ne vous inquiétez pas trop, même si je devais quitter ce pays immédiatement à cause de mon petit cerveau, j'ai déjà gagné. Mon rhume va mieux par contre et c'est très bien. J'ai aussi trouvé un bain public et j'y vais plus tard après avoir déambulé sur "l'allée des philosophes". Je vous en écris bientôt. Bon weekend.
marc, kyoto, midi


English summary
Hello guys. Went from Tokyo to Kyoto at warp 6 (270 km/h actually). Tried to sleep. It's hard, I'm anxious, because of the immense culture shock, which I had drastically underestimated.
I understand the immimgrants I taught more now, and I admire them even more. It's still hard to sleep, and I'm not sure of anything now, but I feel that even if I had to immediately come back in craziness for health reasons, I would still feel no shame and walk with my head high, 'cause I already won just by getting here.
The two pictures above are views from my appartment, the view is lovely, non ? Today I'm gonna relax some more and play tourist, while walking down the "philosopher's path". Keep you informed. Have a good weekend my friends.

Wednesday, February 21, 2007

Jour 2 maladie et Shinjuku

Encore peu ou pas dormi. Ca n'aide pas que le futon a l'épaisseur d'une feuille mobile, que le Japon semble mal isolé et que le décallage m'affecte encore. Au réveil j'ai une très mauvaise surprise. La langue verte et pâteuse de l'infecté. Youpi. J'aurais pu prendre les antibiotiques pour l'inde mais je ne sais pas trop. Finalement j'opte pour aller à une clinique référée par mon aubergiste qui m'appelle un taxi. Après une course éfrénnée (les taxis conduisent vraiment vite avec des moteurs surpuissants) il me laisse à la station de métro. Bon. Je dois trouver moi-même la clinique dans des petites rues, véritable dédale. Mais c'est pas si pire, il fait beau et chaud, et je déambule tranquillement.

C'est étrange de me retrouver dans une clinique japonaise lè ou encore, personne ne parle anglais, à part le docteur, heureusement. Les belles infirmières prennent mes informations (maruku bo-châ) et le docteur me prescrit des antibiotiques et un remède contre le rhume. Il m'informe que je souffre principalement d'épuisement et de prendre tout le repos possible, malgré qu'il comprend que les circonstances sont particulièrement difficiles. Je retourne au Ryokan me reposer. Je dors un peu tout l'après-midi.

Le soir, pour ne pas perdre complètement la journée, je décide de déambuller dans le métro, à Akihabara et Shinjuku.

Akihabara
Sorte de bazaar de l'électronique à rabais à Tokyo

facade d'un centre électronique d'Akihabara




Shinjuku
À Shinjuku, les filles sont belles et adolescentes. Pas tout à fait mon style, parce que trop "mallgirls" pour moi. Par contre je rentre dans une arcade et j'anéhantis mes ennemis à Gundam Wing, et évite l'humiliation de justesse en perdant 3-1 à Vitua Fighter 5 (5!)
J'achète mon premier manga en japonais et je retourne me coucher. Sur les pilules. J'en suis assez inquiet mais je vais essayer de me reposer avant tout à Kyoto ou je n'aurai pas cette pression de tout visiter en 3 jours. Demain le Shinkansen, luxe de train haute-vitesse que je me paie (le Nozomi est le plus rapide des rapides)


Quelques photos de soir pour votre plaisir. Je vous tient au courant de ma santé famille, et amis et je ferai très attention à mon petit corps et cerveau à Kyoto, c'est promis. I'm sticking to the plan... allez à plusses je vous aimes.


Jour 1 Ueno

Toujour épuisé je me lève tranquillement et commence mon carnet de voyage. Il fait gris et pluvieux. C'est froid et humid. Bon. On fait avec, j'achète un parapluie en plastique transparent (très japoni-cyberpunk). Et je débarque à Ueno station. Au par Ueno je fais ma première découverte:


"Les portes de l'enfer", par Auguste Rodin, se trouve dans Ueno


Le temple Toshugo
Le parc Ueno contient beaucoup d'endroit intéressants. Le zoo, le musée d'art occidental, le musée d'art métropolitain de Tokyo et le musée d'histoire naturelle, pour en nommer quelques-uns. Mais moi j'en ai déja vu en grande quantité des musées, ce qui m'intéresse au Japon, ce sont les temples et sanctuaires anciens. Le premier que je visite; Toshugo
Corbeau perché sur un lanterne boudhiste


Il y a une belle atmosphère à l'orée du temple. Plein de corbeaux croassent et se perchent aux alentours. Toshuga signifie "Sanctuaire du Dieu-Soleil de l'est", et est l'endroit ou se trouve la sépulture du premier Shogun, Tokugawa Ieyasu.
Entrée du temple (en fait, personne ne rentre là, il faut passer par le côté)

Le moine à l'entrée surveille et vend des amulettes et des billets pour aller à l'intérieur
J'achète une amulette pour la chance en voyage. Les amulettes sont des prières boudhistes cousues à l'intérieur d'une pochete brodée. Elles sont belles. Je décide aussi d'entrer au Temple. Pour 2$, c'est une aubaine à comparer des 24$ pour le zoo.

allée de lanternes de cuivre


À l'intérieur du temple je m'agenouille devant les habits du Shogun Tokugawa et je dessine ses armoiries (Shawn êt Don vous vous souviendrer de Tokugawa, le même que dans Lone Wolf and Cub). Les corbeaux, le courant de vent qui déplace des clochettes, j'ai un petit moment Zen à dessiner à genoux en chaussettes. Merde que j'ai froid aux pieds. J'ai une courte conversation avec un Businessman posé qui semble venir laisser ses respect au Shogun, comme beaucoup de gens d'affaires probablement. Je sort en grelottant remettre mes souliers. Le zen, c'est pas nécéssairement bon pour le rhume. Je me dirige ensuite au Sanctuaire Inari Gojo Tenjin (mais non pas Ninja...jinja...)


Gojo Tenjin
Là je me sens encore plus chez moi en tant que fantaisiste qu'à Toshugo. Le shinto, croyances populaires animistes du Japon, ressemble un peu aux mythes amérindiens. Gojo Tenjin est un temple Inari aussi dédié à la médecine et à l'apprentissage. Les kitsune, que j'affectionne personnelement servent ce Kami, première divinité shinto en importance.
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Kitsune gardant l'entrée du sanctuaire Gojo Tenjin

Là je prie Inari, Kami de la richesse et de la prospérité avec une vielle dame, en allumant un cierge à dix yen.

bannières rouges à l'intérieurde l'alcove d'Inari
Je quitte ensuite pour visiter les alentours du parc et je débarque au bazar d'Ueno, qui est à se jeter par terre! La je déguste le meilleur Sushi de la planète du thon de première qualité, qui fond dans la bouche. Je retourne me coucher pour tenter de me défaire du décallage trop brutal.
Oyasumi