Friday, March 23, 2007

Higashiyama Hana Tõro - Concert Buyo - Lac Biwa

Mardi soir je suis allé dans Higashiyama et Gion, les anciens quartiers Geisha et traditionnels de la ville. Durant le festival des lumières et des fleurs (Higashiyama Hana Tõro), des milliers de lanternes sont placées dans les rues et allées de ces deux quartiers.


Lumières autour de l'étang, Temple Shoren-In


Forêt de Bambou (au look apocalyptique), Shoren-In


Mur éclairé de bleu, toujours à Shoren-In

Pour l'occasion de ce festival, les temples sont ouverts le soir. Les lumières à l'intérieur de Shoren-In snt époustouflantes, en quantité incroyable et parfaitement agencées avec les environs. Le mur enturant le jardin, en bleu ci-haut, alterne entre le bleu et le doré. C'est très beau, si romantique, que j'en viens un peu mélancolique à déambuler seul. Je quitte donc le temple pour arpenter Gion. Je ne vois pas de geisha, juste une apprentie, une "maiko", accompagnant un businessman. Je trouve ca un peu "creepy", le vieux businessman et la jeune Maiko, mais y'à juste les businessmen qui peuvent fréquenter les Geiko, pas les petits artistes comme moi... Plus tard je croise une procession étrange.


Mariée Kitsuné procédant vers le sanctuaire

Dans un chariot rouge vif, une fille vêtue de blanc, masquée en renard et entourée d'une procession imposante, chemine vers un sanctuaire Shinto. J'apprends que les mariées font souvent un pélerinage de la sorte la veille du marriage, le blanc de ses vêtements symbolisant la mort de son ancienne vie. Demain elle sera vêtue de rouge, pour la naissance, selon la tradition Shinto, qui n'est plus très en vogue de nos jours, les filles préférant se marier à la chrétienne. C'est la grosse mode ici allez savoir... Elle porte le masque de renard, puisqu'en tant que serviteur d'Inari, Kami de la prospérité et de la fortune, il est censé éloigner les mauvais esprits. Il porte chance de suivre la procession jusqu'au sanctuaire, apparemment, ce que je fais. Friand des histoires de Kitsuné, je sais que nombreux marchands et samurais ont mariés des renards par erreur dans les contes japonais, ceux-ci pouvant prendre la forme d'une jolie jeune femme. Mignon, n'est-ce pas ?


Percussionistes Taiko en action

J'ai terminé la soirée avec un concert de tambours traditionnels, le Taiko. Ils étaient bons, trois percussionistes et une chanteuse. Les trois gars se relayaient lors des passes plus énergiques.


Nihon Buyo

Le lendemain matin, départ pour Osaka, j'ai été invité à un concert de danse et de musique traditionnelle, le Buyo. Arrivé juste à temps 5 minutes avant le début, je m'asseois dans le fond, mais je vois un visage québécois particulier, qui me fais signe. C'est mon ami Charles-Éric! Il n'était pas sensé pouvoir être là mais finalement il a réussi à se libérer. Bonne chose, il me présente à ses amies japonaises, donc Aiko, celle qui m'avait invité, et dont la mère performe cette journée.

Je suis vraiment privilégié des fois, ce concert est fantastique. Je connaissais un peu la musique traditionnelle japonaise, introduite dans un de mes cours de musique à l'université, mais je sais pas si l'enregistrement présenté faisait dur ou quoi, mais c'était loin d'être aussi bon que cette journée. J'avais peur que ce soit répétitif et ennuyant mais ce ne fut tellement pas le cas. Pendant six heures, diverses vignettes sont présentées, et les musiciens se relaient en changeant de configuration d'orchestre. C'est une succession de flutes, de shamisen (la guitare japonaise à trois cordes), de koto (l'énorme instrument à cordes chinois ressemblant à une sitare) de tambours et de voix qui enchantent mon oreille la journée durant.

Et que dire des danseuses Buyo, macquillées de blanc, coiffées de perruques éllaborées, mais surtout vêtues de kimonos incroyables, qu'elles changent deux voir trois fois par vignette. Elles sont impressionantes de précision et de beauté gestuelle. Je comprends pas trop le sujet des histoires, mais je crois que personne ne comprends vraiment, un peu comme pour l'opéra. D'ailleurs la plupart des hommes dorment, à part les deux ou trois connaisseurs qui crient "Sugoi" lors d'un coup de tambour opportun. Particulier. À l'entracte je suis invité à l'arrière-scène, pour une petite scéance de photos et de remerciements à la nipponaise. J'attends les photos d'Aiko que je vous montrerai plus tard. Culturellement saturé je rentre à Kyoto.


Le hall de la station de Kyoto


La tour de Kyoto, de jour...


... et de nuit.

Kyoto est une belle ville, comme vous l'avez surement constaté dans mes rubriques. Elle est surtout réputée pour ces temples et son architecture ancienne, mais elle possède aussi un centre-ville moderne et une vie nocturne (que je découvre tranquillement). En général elle se cuche tôt, mais dans les bars on peut boire toute la nuit, si l'établissement reste ouvert, ce qui était le cas pour le bar techno, et pour le pub irlandais lors de la Saint-Patrick. Dur sur le foie comme sur le portefeuille.

Par contre, la région du Kansai, c'est un peu comme le mid-west américain où on découvre le vrai visage des japonais. La semaine dernière, j'ai subi quatre contrôles policiers en sept jours, la dernière fois ou ca m'arrivait, j'avais les cheveux longs et j'habitais dans le voisinage de la prison Bordeaux. On a le gaijin à l'oeil ici je vous dis... Mon coloc et moi nous sommes aussi vus refuser l'entrée à un restaurant (Futari Gaijin? Nous sommes fermés! Trous d'culs). Ce genre de racisme ne serait jamais toléré à Montréal et c'est une très bonne chose.

Biwa


Phare octogonal, sur la rive du Lac Biwa

Jeudi, petite excursion à Otsu et au Lac Biwa, le plus gros du Japon. Pas grand choses à dire c'est un lac. Il est gros. C'est beau.




Fresh English Fresh Fish

Wednesday I went to Higashiyama Hana Tõro, a festival of nightlights and outdoor exhibit of Ikebana (Flower arrangment) and lanterns. The lights were very pretty, the ambiance romantic, me melancholy, suddenly. I wandered the alleyways of Gion, where I only saw one young apprentice-geisha (a Maiko) and some creepy businessman. Temples were open at night, which was fun, but the best part was running into a wedding procession where a girl dressed in white and masked like a kitsune was paraded around, making her way to the Shinto Shrine to get blessed before her wedding the next day, when she would be dressed in Red. Apparently it's good luck to follow the procession so I did.

I was fascinated because of my attraction for fox-stories. In Japan, the Kitsune often takes the form of a young courtesan to seduce and test the resolve of monks or the virtue of honest craftsmen. In folktales, many a young samurai marries a Kitsune by error, and much embarassment ensues. This Kitsune-Bride is quite cute, don't you think?
The next day, I went to see a traditional music and dance form of Japan, Buyo. The classical orchestra was awesome, Shamisen (guitar) Koto (chinese sitar, as seen in the movie "Kung Fu Hustle"), percussions, flute and voices. The music was offset beautifully by intricately-clad dancers in their bright changes of Kimono, elaborate stage-effects and enough costume changes to make you dizzy. Culturally saturated, I made my way back to Kyoto.

On Friday I went to Lake Biwa, the largest in Japan, with my roommate Robbie, to celebrate "Wandering Caribou Day". Lake was big. It was nice.

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