Monday, March 5, 2007

Rock and roll -- Osaka

Samedi je vais rencontrer mon nouvel ami japonais Fujita, celui qui m'avait invité au spectacle au Saiin Uurara (Ohh La La!). À première vue, le spot ressemble à un squat mais il ya beaucoup trop de vélo devant pour ça. En demandant je finis par comprendre qu'il s'agit plutôt des résidences étudiantes de l'Université de Kyoto. On se lâche lousse au Japon pendant ses études à en juger par l'état des lieux...



Fujiita dans sa persnnalité de scène, le Bizzarre Blues, tout vêtu et maquillé de noir



Osaka


Groupe rock au parc du Château d'Osaka


Arrivé à Osaka, pour rencontrer Charles-Éric, un ami d'Élisabeth établi au Japon depuis 6 ans. Je débarque à la station de métro, toujours démesurément immense, c'est comme être sur Mars dans le métro. Heureusement, je suis bien adapté pour la vie sur Mars et je m'oriente pas trop pire. Faut quand même que je demande mon chemin souvent, on se sent con régulièrement au Japon mais je commence à m'habituer.

Je vais d'abord m'informer au théatre national Bunraku, et je prends l'horraire pour Avril, début des représentations. Le Bunraku est une forme traditionnelle de spectacle de marionnette qui semble totallement sublime et bien sûr trop belle. C'est un peu cher à 58$, mais j'ai trop envie de voir. À suivre.

Ensuite je débarque au Château-fort d'Osaka. Dimanche et le parc autour du château est bondé de gens. Ce qui est vraiment drôle ce sont les dizaines de groupes de musique et autres amuseurs publics en tout genre qui créent une intense cacophonie en jouant tous en même temps ! Même le bruit des générateurs pour tous ces amplis est assourdissant. C'est plus réveillé qu'au Tam-tam du Dimanche montréalais je vous dis pas... Je fais le tour et visite aussi le château, mais je n'ai pas le temps (ni le goût de dépenser) pour voir l'intérieur.


L'imposant Château d'Osaka

Même avec tout le monde autour et l'attirail moderne, par bout je me sens dans un Château médiéval et je cherche en vain mon espadon, bouclier et épée. Ah oui, on est dans le "vrai" monde, j'arrive pas toujours a y croire de toute façon. Il y aussi des moines boudhistes qui quémandent leur nourriture (ils n'ont le droit de ne manger que par la charité d'autrui), et beaucoup de femmes en kimono élégants.


Village de fortune au parc d'Osaka

En quittant le parc je tombe sur la partie "drop-out" (j'hésite à dire sans abri puisqu'ils en ont des abris justement) du parc. À Ueno, Tokyo, j'avais aussi vu quelque chose de tel, il semble toléré pour les gens de vivre dans des abris de fortune dans un coin des gros parcs. De véritable ville de tentes érigées par endroit, mais je n'irais jamais voir de quoi il s'agit de plus près, je suis un riche Gaijin après tout et mon instinct de survie est encore bien plus fort que mon instinct de mère Thérésa. Mais j'apprécie le fait qu'il soit autorisé pour les gens d'habiter un coin du parc. Il faudrait une ouverture de ce genre à Montréal je crois.

Juste à côté, des jeunes filles jouent de percussions traditionnelles et de cet immense tambour qu'on frappe avec deux bâtons d'ont j'oublie le nom. Elles sont vraiment bonnes et le beat toujours en crescendo me monte à la tête. Je part à reculons, c'est trop intéressant mais je suis presqu'en retard pour mon rendez-vous québécois.


Sculpture à l'expo de Charles-Éric

Je rencontre Charles-Éric, qui vit à Osaka depuis des années et qui y enseigne l'anglais, pour subvenir à ses besoins d'artiste. L'expo est belle, son installation-vidéo aussi, la danseuse a de belles jambes et tut est bien fait. J'accroche aussi beaucou psur les sculpture d'une autre artiste, des petits lutins, pris aux fait de mauvais coup comme celui-ci qui coupe le fil d'une chaufrette, c'est drôle et très "Kawai" (cute).


Trio de québécois à Osaka

Lors de cette magnifique soirée je fais aussi connaissance avec Yannick et son épouse Noriko, et nous allons tous souper dans un resto-bar qu'ils affectionnent (avec raison) "Absinthe". La bouffe est bonne, la compagnie excellente, et je me sens vraiment superstar quand Dimitri, le tenancier d'Absinthe me donne une passe pour un club techno de Kyoto... Faut que j'y retourne. Pratiquer mes techniques de cruise nippone, qui laissent encore à désirer, y serait tout indiqué.

Petit lundi de pluie bien correct, je fais plein de choses dans la maison et je termine d'encrer un excellent dessin. Je dessine vraiment bien ici, il doit y avoir de quoi dans l'eau u le sushi. C'est le sushi. Y a surement quelque chose. Je vous montre bientôt, j'ai trouvé un scanner pas cher chez des hippies (tellement hippy, on aurait dis un gnome avec des dreads). Ici même les hippies granolas ont des cellulaires, tout le monde est techno comme on s'imagine au Japon. À plusses.




Anglo corner

Saturday I go to a concert, invited by my friend Fujiita, the "Bizzare Bluesman" (Vizzare Vrues), and where I go, I'm convinced is a squat of some sort, but turns out is Kyoto University dorm, these people really live out their university life, last time of freedom before putting on a suit and joining the daily grind, it's either that or drop-out of society, ain't no such thing as a middle ground over here. That's what you see on the first pictures, the dorm and Fujitaa performing all dressed and covered in black paint. He's as nuts on stage as he is shy afterwards. And he's surely the tallest boy in all of Asia to boot. Fun times... I get too drunk off of Shoju (strong-ass Saké) and skip out on going out dancing afterwards. Turns out for the best, because I get a free pass for the very same place the next day!

Sunday in Osaka is great and warm (enjoy the snow however, friends. I love a good snowstorm myself but I'm enjoying putting on sunblock here just the same). In Osaka Castle park, there are all these bands trying to outloud one another, it's cacophonous (is that even a word? bah, who cares...) and way more intense than the sleepy tam-tams back home... Osaka Castle itself is very impressive, especially the great moat and fortifications around it. I feel all tingly and medieval-like, can't find my greatsword anywhere however.

In the evening I meet up with Charles-Éric and Yannick, two nippon-adapted Québécois living in Kyoto. Charles-Éric is a videographer and he takes us to his exhibit, real nice stuff, I especially enjoy some of the sculptures, little pixies doing pixie stuff but with a funny guilty look on their faces, as if you had just caught them in the act. Kawai (cute)... We end up in a restaurant they like to hang around in (with good reason, nice spot guys), "Absinthe". The food is great, the company awesome. Yannick's wife Noriko says she might even hook me up for some free Kendo classes, all right! I want to beat up some Japs at their own samurai game. Apparently it's a real painful sport but I'm game. Yosh! I like pain anyway, if these fuckers hand me a sword they'll sure hear me roar... And when Dimitri the owner of the place hands me a free pass for a Techno-House nightclub in Kyoto, well that does it, I'm a superstar now! Sure feel like one, but I almost pass out in the train back I'm so exhausted sometimes. Well, goodnite supertar...

Monday morning it's gray but warm, looks like some spring rain, I don't mind it too much I do my stuff around the house, sweep up my room (I have to, I'm allergic to dust and sleeping on the FLOOR) and ink some art. I'll show you some stuff soon, I got a scanner from these hippies, Eric the guy looked like a gnome with dreads. Nice people though... hippies with tech that is funny, they even have cellphones. Everybody does here, I'm the only one I've seen not to have one. Write you sooon.

1 comment:

jaydici said...

I like the hippies with tech imagry. I might use it at some point.

-Don