Y'en a au moins qui sont honnêtes dans ce bled
Arche sur le ruisseau de la Kamo
Samedi de pluie je décide tout de même de sortir dessiner en me dirigenat vers le sanctuaire de la Kamo, dédié à Susanoo, Kami de la pluie et du tonnerre. Je lui lance quelques pièces et l'implore de nous donner du temps clément pour ce dimanche d'hanami, de pique-nique sous les cerisiers. Dessin moyen, mais magnifique photo (ci-bas) de mon humble avis.
Susanoo quand tu es d'humeur maussade...
Fait divers japonais; des météorologues nippons se sont déjà suicidés après s'être trompés en annonçant du temps ensoleillé pour l'Hanami, sans succès. On niaise pas avec le temps libre ici.
Smouldering Door en concert
Le soir, je retourne à Osaka prendre une bière avec Charles-Éric, mon ami Kébéco-Nippon, et assister à son concert de musique "improvisée et expérimentale". À mon avis, ca ressemble drôlement à un récital de poésie "Beatnik". Dans l'assistance nous claquons des doigts comme de cools amateurs de Kerouac et Ginsberg.
Hanamiiiiiiiiiiii!
Dimanche il fait beau et relativement chaud (merci Susanoo!), belle journée en perspective pour une Hanami-party. Ayant manqué le train local, j'embarque dans l'express. Histoire loufoque, s'il en est une d'ailleurs... le conducteur de train est seulement capable de me confirmer qu'effectivement il s'agit du train local lorsqu'il quitte la gare en m'envoyant la main. (moi; "local?" conducteur; "roca?", moi; "local?" conducteur; "roca?", moi; "hai! local!", conducteur; "heu...hai! roca!" le train qui s'éloigne... comment j'avais envie de lui filer une étoile ninja entre les deux yeux, ce moron...) On croirait que le conducteur, qui entends les mots "local" et "express" toute la journée durant, serait en mesure de faire la part des choses, mais ce serait beaucoup présumer du caractère japonais. Enfin.
L'ami Tom et votre humble voyageur
Une heure trente plus tard, je débarque dans la petite ville d'Ayabe, sous un soleil frappant et prometteur. Les japonais qui nous reçoivent ont eux, beaucoup plus d'allure que ce conducteur à la con, et sont d'une générosité remarquable. Tom est prof d'anglais, je l'ai rencontré lors de la Saint-Patrick et il m'invite à partager ce pique-nique avec sa gang du programme Jet.
Nos hôtes sur le gril
Sushi (dont du cheval cru que je déguste avec joie, c'est si tendre), salades, viande et poisson grillés, ainsi que le meilleur Saké que j'ai eu la joie de boire à date (en plus, il ne me donne pas mal à la tête le lendemain, une première!). Tout ca sous les merveilleux Sakura, dont les pétales flottent gentiment aux vent. Merci encore à la famille Fukui qui nous offre cette expérience inoubliable.
Nos hôtes sur le gril
Sushi (dont du cheval cru que je déguste avec joie, c'est si tendre), salades, viande et poisson grillés, ainsi que le meilleur Saké que j'ai eu la joie de boire à date (en plus, il ne me donne pas mal à la tête le lendemain, une première!). Tout ca sous les merveilleux Sakura, dont les pétales flottent gentiment aux vent. Merci encore à la famille Fukui qui nous offre cette expérience inoubliable.
Jeunes vacancières en prière
Lundi après une excursion à la recherche de "la shot" sans succès en ville, je retourne à l'allée des philosophes, mon coin de prédilection, dessiner sous une neige de pétales, c'est fou comme ca ressemble à de la neige, c'est si romantique. Les japonais ont un mot pour ca, qu'ils appellent hanabiri-yuki, littéralement neige de pétale de fleurs. Je vous laisse sur quelques images de cerisiers, que vous semblez préférer plus que tout, selon vos messages, bande de matantes! (Ne vous en faites pas, je suis aussi matante que vous, moi aussi je les adore ces cerisiers)
This one is remarquably similar to some of my art, non?
A hundred YENglish for my buck?
On a rainy Saturday I opt to pay a visit to the Storm-god, Susanoo, and beg him for some nice sunny weather on our sunday picnic. Fun fact; some Japanese weatherpeople have notably committed suicide after wrongly predicting sunny skies over hanami weekend. You don't mess with free time among the japansese.
After visiting my québécois buddy Charles-Éric performing some beatnik-style poetry and improvisional music with his friend Jerry Gordon as Smouldering Door, I take the train for Ayabe town on Sunday morning. In one of my more absurd moments, I miss the local train because we decide to confirm with some confused train conductor. Here's an excerpt from the "conversation";
me: kono densha local desu ka ?
conductor: roca?
me: local?
conductor: roca?
me: hai! local!
conductor: aaahhhh.... hai! local! (as the train leaves the station and he waves)
me wishing for a ninja star to throw between his eyes...
So after taking the more expensive express I arrive two hours later at Ayabe, where my friend Tom is waiting for us. I met Tom on St-Patrick, he's here teaching english and he invites me to join his gang of teachers from the Jet programme for a Hanami picnic, during which the Fukui family receives all of us Gaijin. They feed us prodigious amounts of Sushi (including raw horse, any of you has ever eaten that?), salads, grilled meat and fish and the best Sake of my whole life, that doesn't even give me a headache the next day, a miracle if there is one. Their generosity is simply astounding, thanks again to Susanoo the storm-god and to the Fukui family for an unforgettable afternoon!
Enjoy the cheesy pics of Sakuras, aren't they romantic? The one with the power-lines is too cool.
No comments:
Post a Comment